JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE

L’histoire de l’espace culturel Rose de Mai a inspiré cette installation vidéo. A l’origine ce lieu est utilisé pour stocker des pétales de rose.

Jusqu’au milieu du 20ème siècle  c’est ici que sont déposés les pétales récoltés durant mai avant de partir pour les parfumeries grassoises.

Mon travail sur la cire d’abeille, un autre matériaux naturel très olfactif, est présenté sous la forme d’une vidéo projetée dans l’espace réunissant plusieurs courtes œuvres vidéo tournées à l’atelier.

17 et 18 septembre – 14h/18h

2016

Les images captées à l’atelier proposent de transmettre l’extrême malléabilité de la matière. Réunissant plusieurs œuvres vidéo montées les unes à la suites des autres pour une seule projection dans une seule salle, l’expérience filmée ouvre l’univers de mon atelier au public. L’écran dans ce lieu partage le désir d’une sculpture brute profondément naturelle et organique.

MÉTIERS D’ANTAN

“ Je sculpte la matière encore liquide que je solidifie et façonne au contact de l’eau. Dans cette série j’ai chorégraphié un procédé manuel unique pour chaque modèle en jouant avec la cire en fusion, sa température, sa vitesse d’écoulement et son mouvement.

Dans ces créations j’élabore une mécanique du hasard qui questionne la frontière entre l’objet en série et l’oeuvre d’art originale. De cette manière la sculpture provoque une rencontre imprévisible et potentielle entre la forme, l’objet, l’oeuvre et le modèle. Je veux ici prêter une forme à la matière sans la lui imposer et trouver son caractère profond. Cette forme en suspend est libre d’être altérée à la manière d’une bougie ordinaire. Le procédé de fabrication retient à l’intérieur des gouttelettes d’eau, une fois la mèche de la sculpture allumée, la combustion orientée par les gouttes d’eau cachées peut donner naissance à une nouvelle forme partielle et brisée.”

10 et 11 septembre – 10h/19h

2016

Technique employée : Accumulation de volutes voluptés en cire liquide autour d’une mèche rigidifiée et immergée à l’horizontale dans l’eau.

Cire d’abeille brute dit Miel ou teintée Groseille, Bleuet, Safran.

RÉCITS DE VOYAGE

Dans le Jardin du Musée Renoir à Cagnes sur mer avec la programmation « Histoire de Dire », moment d’exception dans cette période estivale, pour tous ceux qui gardent en eux cette petite part d’enfance essentielle et rebelle que les artistes raniment par leur talent.

Le jeudi 28 juillet – 14h/2Oh

2016

Tssy ou Lans, personnages, auteurs et narrateurs ont écrit un récit dont ils modifieront sans cesse la forme. Les rédactions et les lectures successives de l’histoire sont devenues une habitude secrète, un loisir solitaire. Tantôt lue, tantôt écrite. Tantôt lecteur, tantôt auteur.

Un jour, toutes les ébauchent furent accidentellement détruites, effacées, supprimées, corrompues. Alors toute idée définitive ou pas fut abandonnée.
Miracle, une sauvegarde resurgira plus tard, rescapée, retrouvée, et s’affirme ici pour livrer un témoignage définitif malgré lui.

06/05 – 8/05

Collaboration des artistes Edwin Cuervo et Florent Testa. Exposition présentée dans la Show-rom du 67 rue Hoche durant le Festival du printemps de l’Art Contemporain 2016  à Marseille.

OUVERTURE DU 67 HOCHE

2016

Entre géométrie et paysage le travail mené par Edwin Cuervo et Florent Testa pousse la matière aux limites de son identité plastique et dévoile des géométries internes, atomiques ou planétaires tout en cire d’abeille. Sculptures, photographies et vidéos issues de ces expérimentations à voir lors de l’ouverture du Studio-Déboîtes dans le 3ème arrondissement de Marseille ou se trouvait les Anciens Ateliers National.

07/04 – 10/04

Sculpture vivante réunis une série de sculpture réalisée au printemp 2016. Elle comprend soixante-quatre sculptures toutes originales et uniques. Cette série est composée de quatre modèles différents : TROGLO numéroté de 1 à 16, ROMA de 17 à 32, DORIK de 33 à 48 et COCO de 48 à 64. Chaque modèle est fait en quatre teintes : bleuet, groseille, safran et miel.

Sculpture vivante

2016

La cire d’abeille utilisée dans la fabrication de cette série de sculpture a été récoltée en région PACA et est issue de l’apiculture locale. Une fois la récolte du miel terminée et avant que la cire ne soit réintégrée dans la ruche, l’artiste choisit des fragments de cire d’abeille brute mis de côté en automne par les apiculteurs.

Arrivée dans l’atelier cette cire est filtrée selon un procédé utilisant la gravité, la chaleur et la force de l’eau. L’artiste vient alors déposer la matière encore en fusion sur une mèche en coton qui lui sert de noyau pour créer une forme à la manière des bougie artisanales. Chaque pièce de la série Sculpture vivante est numérotée, datée et signée.